POURQUOI CE SITE ?
POURQUOI FEDERER ET LIBERER ?
C’est un site qui se veut de critique sociale, de réflexion politique et d’humour.
Il n’est pas le premier dans ce champ, il ne sera pas le dernier… il fait partie de cet ensemble de sites qui contribuent à la réflexion et à la critique sociale si nécessaire aujourd’hui.
Comme tous les sites il laisse la place aux commentaires, qui seront modérés pour des raisons évidentes… Ce n’est pas un site neutre, mais qui défend un certaine éthique de respect de l’autre. Le modérateur saura faire – exercice parfois difficile - la différence entre la critique, la divergence, la caricature, la différence d’opinion et l’agressivité et l’insulte (au sens général du terme).
FEDERER ET LIBERER
C’est un clin d’œil historique à un mouvement de résistance LIBERER ET FEDERER, peu connu, qui a existé dans le sud-ouest durant la 2e guerre mondiale. Ce mouvement a vu le jour dans la librairie de Silvio Trentin, réfugié anti-fasciste, à Toulouse. Il a participé activement aux activités de la Résistance. Après la guerre ses militants se sont engagés dans la lutte anti-colonialiste, anti-fasciste et anti- raciste. Ils ont toujours refusés de se considérer comme des « anciens résistants »,… mais au contraire comme des résistants.
Reprendre leur sigle, en le modifiant pour des raisons évidentes, c’est leur rendre hommage et continuer à porter leur idéal, continuer leur combat politique.
Fédérer les luttes aujourd’hui est devenu indispensable dans une société où le fonctionnement de la vie politique traditionnelle se délite et perd toute crédibilité.
Libérer la société du carcan du néo-libéralisme et de la domination du capital est devenu un impératif politique catégorique. Ne pas atteindre cet objectif nuira gravement à notre avenir.
Ce site compte mener ce combat de la réflexion politique, de la critique sociale, de la résistance à l’oppression, de la dénonciation de l’inacceptable,… aussi bien par la réflexion sérieuse, que par l’humour et la caricature.
Intervenez, commentez, critiquez, mais dans le respect de l’autre.
P.M
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PROFESSION DE FOI D’UN PATRON…
"…Titan va acheter un fabricant de pneus chinois ou indien, payer moins de un euro l'heure de salaire et exporter tous les pneus dont la France a besoin. Vous pouvez garder les soi-disant ouvriers. Titan n'est pas intéressé par l'usine d'Amiens-Nord. »…
C'’est, entre autres « amabilités » ce qu’a dit Mr.Taylor Jr le PDG du groupe américain Titan dans une lettre au ministre du « redressement productif » Arnault Montebourg.
Ça aurait pu être Monsieur Sylvestre des « Guignols de l’Info »,… mais cette fois c’est un vrai patron qui cause comme ça !
SALARIAT - UNE RE/DECOUVERTE DOULOUREUSE
SALARIAT UNE RE/DECOUVERTE DOULOUREUSE En presque environ deux siècles d'existence, ce rapport social, le salariat, est " devenu ", perçu, comme une véritable nature de nos sociétés... surtout...
http://fedetlib.overblog.com/salariat-une-re-decouverte-douloureuse
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L’ATTENTE
Il y a deux attitudes qui nous détruisent peu à peu et nous conduisent à la catastrophe c’est :
Le drame c’est que ce sont des attitudes qui se veulent pleine de sagesse et de bon sens. Elles expriment en fait un attentisme anti-citoyen… qui frise l’inconscience et fait le lit au défaitisme sous toutes ses formes. Le 20e siècle devrait nous servir de leçon !
Ne nous méprenons cependant pas, cette attitude est le pur produit d’un « républicanisme » primaire qui nous a fait croire, et continue à nous faire croire, au travers de l’École, de la vie et des discours politiques que nous avons atteint un sommet dans l’organisation économique, politique et morale et que les institutions de la République sont à même de répondre à toutes les questions et de résoudre tous les conflits.
En dehors de la désignation de nos représentants, il n’y a donc rien à faire d’autre que d’attendre.
Les politiciens nous exhortent en disant : Mobilisez vous ! Agissez !... Mais ça veut dire concrètement quoi ?
Posons le problème autrement : que peut faire un citoyen en dehors d’attendre ?
On lui demande simplement de bosser, s’il a du boulot, et de payer… en dehors de ça il « ferme sa gueule » et ne se déplace que pour aller voter. Toute autre attitude est qualifiée d’antirépublicaine, antidémocratique,… et s’il gueule un peu fort il se fait qualifier de terroriste. Même les manifestations ne servent plus à rien !
Le dialogue ? OK,… mais à condition qu’il ne change pas les positions de départ du pouvoir, qu’il respecte les principes du système, qu’il fasse comme s’il pensait que les choses allaient changer ! Le changement c’est toujours maintenant !
Toute autre attitude reçoit sa sanction :
ATTENDRE,… mais attendre quoi au juste ?
19 février 2013
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EN TOUTE LIBERTE
Cet engouement général et soudain pour la traçabilité, la réglementation a quelque chose de surprenant dans ce monde de liberté de circulation des marchandises, des capitaux et des hommes. Un peu de viande de cheval là où il ne devait y avoir que du bœuf et l’opinion publique s’enflamme… Encore heureux qu’il ne se soit pas agi de porc, voire de cuisses de grenouilles.
Pendant des années, les politiciens, bureaucrates européens, économistes distingués et experts en bonheur universel, nous ont doctement expliqué que le marché, ses lois, ses mécanismes régulateurs, ses facultés à rationaliser les coûts, à écraser les prix et à satisfaire l’intérêt général, ne saurait donner le maximum de satisfaction s’il était entravé par le moindre contrôle.
Et puis, mais tout le monde sait ça : la liberté d’entreprendre, la liberté de produire, la liberté de s’enrichir ont pour fondement essentiel un humanisme dont le marché est l’expression universelle et tangible. Même les « interventionnistes », « sociaux démocrates « et « progressistes » de tous poils se sont convertis à la nouvelle religion.
L’Europe, cette sacro sainte Europe qui devait nous ouvrir des lendemains qui chantent, Haut Lieu de la déréglementation généralisée, de la liquidation des services publics (au nom de la liberté et de l’efficacité), … Voilà-t-il pas que cette Europe apparaît comme un vrai panier de crabes où se constituent de véritables mafias privées, tolérées, de fait par des Etats qui ont depuis longtemps fait le choix de ne plus s’intéresser à des choses aussi inessentielles que la santé publique et les conditions de production de l’alimentation des populations.
Bien sûr, les bureaucraties en place n’hésiteront pas à harceler les petits producteurs pour un robinet mal placé ou une demande d’autorisation mal formulée,… mais les grandes entreprises de l’agro alimentaire sont à l’abri de ces mesquineries,… elles sont les « mères nourricières » du bon peuple et les clefs de voûte d’un système garanti par les puissants qui nous gouvernent… elles agissent en toute impunité jusqu’à la catastrophe et le scandale.
Alors, et alors seulement, tout ce petit monde d’aigrefins, d’empoisonneurs, de politiciens, tombe des nues, s’interroge, « découvre que… », en attendant que ça passe, oublié par l’actualité, remplacé par le Pape, le football ou un quelconque scandale mondain !....
Au nom de la liberté, la spéculation (voir le rôle des traders dans l’ « affaire des lasagnes »), avec la bénédiction de toutes les instances internationales (Commission Européenne, OMC, FMI), structure l’architecture des réseaux qui conduisent toutes les saloperies industrielles dans nos assiettes.
Le peuple a peur des assiettes vides,… on les lui remplit. Faudrait pas, tout de même, qu’il se montre trop exigeant sur la qualité de la marchandise.
16 février 2013
14 février 2013