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Publié par PM sur
Publié dans : #matiere a reflexion

MORNE 1er MAI

La tradition a la vie dure, et nous mène durement la vie. Il y aurait/a des « passages obligés » par lequel, en fonction de ses convictions et de ses engagements, l’on doit passer au risque de se « dédire », de « trahir » et de « culpabiliser ».

Il est toujours difficile de se dégager, libérer de la tradition, même quand celle-ci apparaît comme obsolète. Abandonner le tradition, c’est abandonner une partie de soi, de son histoire, de son engagement… et ça on le vit mal, de même que les autres vivent mal notre retrait et nous le font sentir. C’est même tellement douloureux chez certains, qu’ils préfèrent vivre dans le déni et refuser de voir la réalité……

Alors, soit on se défile subrepticement, sur la pointe des pieds, soit on assume publiquement au risque de se faire montrer du doigt.

UN PEU D’HISTOIRE

La création du 1er Mai est incontestablement une conquête politique et un moment important de la prise de « conscience de classe » de la classe ouvrière.

Tout cela se passait à une époque de montée « triomphante » du capitalisme, dans quelques pays qui allaient dominer l’économie mondiale durant un siècle. Dominant par la puissance de leur technologie, la possession des capitaux, le contrôle mondial des matières premières et des énergies, une force de travail abondante, un contexte politique et idéologique susceptible d’asservir « démocratiquement » - et par la violence si nécessaire (fascismes) - le plus grand nombre.

Cette classe ouvrière, déclarée « fossoyeuse du capitalisme » était indispensable aux grands patrons de l’industrie et de ce fait capable de leur faire lâcher de substantiels avantages.

La résultante des luttes entre le Capital et le Travail a été, historiquement une côte mal taillée dont on paie aujourd’hui les conséquences, ou plutôt les inconséquences : des avantages sociaux pour les uns, la conservation du système marchand pour les autres. Les « expériences soviétiques » ont toutes sombré dans la catastrophe avec retour au capitalisme.

Lorsque les cartes, au niveau des États ont été redistribuées (décolonisation), que le progrès technique a remplacé massivement l’homme par la machine, que les moyens de communication ont permis une explosion de la valorisation du capital (mondialisation), que le marché du travail est devenu mondial,… le Capital s’est adapté,… c’est même lui qui a façonné la mondialisation. La mondialisation c’est sa mondialisation. Le Travail, lui, est resté sur ses positions ambiguës - réformer plutôt que renverser - et sur ses formes de luttes.

Ainsi, cette « classe ouvrière des pays industriels qui devait anéantir le capitalisme » s’est retrouvée en position défensive, de faiblesse et même en liquidation dans ses bastions les plus puissants. L’ « internationalisme prolétarien s’est volatilisé », les luttes sont devenus obsolètes devant un Capital qui peut les contourner, le refus de l’exploitation a été remplacé par la crainte de l’exclusion.

On ne se bat plus contre le patron, mais pour qu’il nous garde. On ne se bat plus « pour l’abolition du salariat » (article 2 des statuts de la CGT en 1906),… on en redemande.

Le chômage s’est envolé, les services publics sont liquidés, de même que, progressivement, les acquis sociaux. Le système des retraites est peu à peu liquidé,… Seuls, les gardiens de musée de l’orthodoxie prolétarienne osent ânonner les vieux slogans qui sentent bon la naphtaline ! Nostalgie quand tu nous tiens !

Des manifestations, des pétitions, des occupations, des séquestrations, des lamentations,… il y en a tous les jours… Certains vont même jusqu’au suicide. Résultat : NEANT Rien n’y fait, le Capital sûr de lui continue à prospérer se payant même le luxe de faire payer ses erreurs à ses victimes.

QUE FETE-T-ON EXACTEMENT AUJOURD’HUI ?

A risque de passer pour hérétique, on est en droit de se poser la question.

Jamais un 1er mai n’a été révolutionnaire, point d’orgue ou point de départ de renversement du capitalisme. Tout s’est toujours joué au niveau du discours, des slogans et des symboles. Revendicatif oui. Révolutionnaire non.

Ceci est encore plus vrai aujourd’hui qu’hier.

Hier, manifester, c’était montrer sa force – qui était réelle – c’était arracher des concessions, des avantages au Capital. Aujourd’hui, manifester c’est protester sachant que l’on ne fait qu’accompagner la liquidation des acquis sociaux, des entreprises.

Hier manifester et faire grève c’était mettre le couteau sur la gorge du Capital. Aujourd’hui le Capital se fout royalement de nos mobilisations,… et le dit ouvertement. On manifeste et l’on fait grève pour que les licenciements soient le moins douloureux possibles.

Un 1er Mai sur fond de régression sociale, d’accroissement des inégalités, de liquidations d’un siècle d’acquis sociaux et… d’impuissance dans les luttes.

Hier on montrait sa force. Aujourd’hui on étale sa faiblesse.

C’est dur à admettre, mais il faut bien le reconnaître : nous sommes passés du 1er Mai triomphant au 1er Mai de la soumission et de la capitulation.

Le poids de la tradition, allié à l’hyper bureaucratisation des organisations ouvrières a fait du 1er Mai un véritable mythe intouchable… toute remise en question tenant du sacrilège.

Le 1er Mai fait parti d’un folklore désuet, qui ne correspond plus à la situation stratégique des salariés dans le système marchand.

Ce mythe est tenace,… et on y tient d’autant plus qu’il n’y a rien – ou pas grand-chose - à côté pour exprimer l’aggravation de la condition salariale. Le 1er Mai devient une sorte au messe ou toutes et tous communient, se donnant l’impression de l’unité, de la solidarité et… de l’efficacité. Un exutoire sans lendemain qui se base sur des formes de luttes aujourd’hui dépassées et un avenir politique et social incertain et plus que sombre.

Qui peut croire aujourd’hui, que dans les conditions d’existence du Capital, de son existence multiforme, de ses capacités d’adaptation et de nuisance, fondé sur un système politique démagogique et manipulateur, des démonstrations de rues peuvent le faire reculer ?

Le 1er mai devient le chant du cygne du mouvement social avant le « grand silence » de l’été.

Ne nous faisons aucune illusion… les gestionnaires du Capital, et leurs marionnettes politiques, se foutent complètement de nos mobilisations, sachant qu’elles ne débouchent sur rien. Ce 1er Mai, pas plus que ceux qui l’ont précédé ces dernières années ne changera quoi que ce soit à la situation qui va aller en empirant.

« Mais si on ne manifeste pas le 1er Mai, qu’est ce qui nous reste pour nous exprimer ? »

Excellente question à laquelle on peut répondre à deux niveaux.

1 - Le peuple a pour s’ « exprimer » les élections dont il n’est plus à démontrer qu’elles ne servent à rien… Tout le monde n’en est pas encore convaincu mais, petit à petit, l’idée fait son chemin….

2 – S’il ne nous reste plus que le 1er Mai, et autres défilés folkloriques,… alors on peut légitimement en conclure que « les carottes sont cuites », et qu’aucun changement social et politique n’est possible.

Y a-t-il une autre alternative ?… certainement, mais encore faut-il ne pas rester le « nez dans le guidon » et suivre bêtement les organisations politiques et syndicales qui « font leur beurre » de la situation dans laquelle nous sommes. Encore faut-il prendre des initiatives qui aillent dans le sens concret d’un changement…

Alors, le 1er Mai c’est vraiment la « lutte finale » ? On peut en douter.

1er Mai 2010 Patrick MIGNARD

Voir aussi :

« SYNDICATS, LA FIN ? »

« ILS NE CEDERONT PLUS RIEN »

« ACQUIS SOCIAUX : RIEN N’EST JAMAIS ACQUIS »

Et en particulier pour celles et ceux qui me diront « OK qu’est ce que tu proposes ? »

« QU’EST-CE QUE CONSTRUIRE UNE ALTERNATIVE ? » (1) (2) (3) (4)

MANIFESTE POUR UNE ALTERNATIVE

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DEFENSE DE LA POLICE

La Police, notre Police, est une fois encore calomniée,… et cette fois par une profession de la part de laquelle on aurait pu attendre plus de modération et de dignité… la profession d’avocat.

Profitant du prétexte fallacieux des « gardes à vue » cette profession s’en prend sournoisement à ce qui fonde la République dans ses valeurs et pratiques les plus sûres,… la Police

Jetant une suspicion, tout ce qu’il y a d’illégitime, sur les représentants de l’ordre, les avocats souhaitent une présence plus importante de leur part dès la première heure de la garde à vue… On croit rêver ! Veut-on rabaisser la France au rang de l’Espagne, dans ce pays où cette disposition existe déjà ?

Les policiers sont fatigués et humiliés sur les propos tenus, en particulier par les avocats, sur les « gardes à vue », comme si celles-ci n’étaient pas une garantie pour les personnes arrêtées et donc sous protection de la police. En effet, les policiers en ont assez qu’on vienne leur donner des leçons sur leurs faits et gestes irréprochables.

D’ailleurs, le Syndicat policier « Synergie officiers » a fort justement souligné, à propos de l’attaque perfide des avocats qu’ils – les policiers - n’avaient pas « de leçons d'intégrité à recevoir de la part de commerciaux dont les compétences en matière pénale sont proportionnelles aux montants des honoraires perçus».

Comme chacun sait, ce sont les avocats – et ils ne s’en vantent pas - qui appliquent une « politique du chiffre », les policiers eux, totalement étranger à une telle politique, se contentant comme de bons et loyaux fonctionnaires à appliquer des procédures, uniquement servant l’intérêt public et établies par l’Etat républicain, n’hésitant pas à prendre des risques à l’égard des pouvoirs publics lorsque les droits des citoyens sont menacés.

Mais il y a plus grave.

Introduire l’avocat dans les commissariats c’est accroître considérablement les risques d’incidents. On ne parle jamais de ces cas de bavures dans les cabinets d’avocats, de citoyens passés à tabac ou morts de manière suspecte, tombés de fenêtres ou ayant dégringolé – accidentellement ? - dans les escaliers. On ne parle jamais de ces conditions abjectes dans lesquelles sont reçus les citoyens dans des locaux dignes du Moyen Age.

Veux-t-on donc transporter cette insécurité dans les commissariats de police, havre de paix, de confort et de sécurité pour les citoyens. Sans parler des avocats qui, au volant de leurs bolides – achetés avec l’argent de leurs clients – renversent les jeunes et nient leurs responsabilités. Et que dire de la chasse aux « sans papiers » organisées par des bandes d’avocats en robes, arrêtant, humiliant, séparant des familles entières au petit matin ?

On ne peut que comprendre ce corps d’élite – la Police - qui peut se prévaloir d’un passé sans tâche, aussi bien sous l’Occupation que pendant la guerre d’Algérie. Où étaient les avocats quand « on » arrêtait les Juifs en 1942 ou lorsque l’on massacrait les Algériens à Paris en 1961, alors que la police et la gendarmerie, sur le terrain – des photos et des documents l’attestent - risquaient leur vie pour sauver des vies et protéger les honnêtes citoyens ? Où étaient ces « commerciaux », avides d’argent et d’honneurs, vendus à des causes louches et infâmes, quand Police et Gendarmerie, donnaient une leçon de courage et d’abnégation dans la Défense des Droits de l’Homme et du Citoyen ?

L’avocat dans le commissariat c’est la réhabilitation officielle de la délinquance, c’est la négation du travail de la police, c’est l’assurance du règne de l’impunité. Le policier dans le commissariat c’est la garantie et le règne de la justice, de la vérité et du droit. D’ailleurs des policiers ne disent-t-ils pas « Avocat de voyous, donc voyous », faisant preuve par cette affirmation d’une pensée frappée du simple et sain bon sens ?. Le code de déontologie de la Police et l’affiche des la Déclaration des Droits de l’Homme dans les commissariats, ne sont-ils pas des garanties suffisantes ?

Une société sans avocats permettrait aux policiers d’avoir un action beaucoup plus efficace : arrêter, juger, condamner, exécuter…. A quoi bon se compliquer la vie, allonger les procédures et dépenser en pure perte l’argent public pour ce qui est de la justice et utiliser l’argent des voyous et mauvais citoyens pour leur défense ?

Non, mille fois non, la Police n’a à recevoir aucune leçon,… au contraire, elle doit être citée en exemple aux générations futures. L’extension de ses pouvoirs est une garantie de la paix publique comme l’expérience actuelle le démontre… Ne vit-on pas aujourd’hui – il suffit de lire la presse - avec de plus en plus de sécurité ?

La police c’est l’ordre,… l’avocat le chaos !

Circulez, y a rien à voir !

Avril 2010 Patrick MIGNARD

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L’EXPERT ET LE CITOYEN

Au Moyen Age le prêtre disait au bon peuple quels étaient le « vrai Dieu » et la « vraie foi ». Il n’était pas question à l’homme du peuple d’avoir la moindre initiative dans ce domaine. Les « docteurs de la foi » pourvoyaient à toutes les situations et répondaient à toutes les interrogations.

Aujourd’hui les choses ont-elles si radicalement changé ? On est en droit de se le demander…

LE REGNE DE L’EXPERT

L’expert ! Ah l’EXPERT ! Mais qui est l’EXPERT ?

Comment ça,… vous en êtes encore à poser cette question ? Mais enfin, vous n’y pensez pas… L’expert ne se défini pas,… IL EST !

L’EXPERT c’est comme la cellule d’aide psychologique,… il existe, et ne saurait ne pas exister. Il est plus qu’une mode, il est une institution. De même que la cellule d’aide psychologique est censée réparer les dégâts, l’expert est celui qui va expliquer ce qui les a produit.

S’il ne s’en tenait qu’à cette fonction, encore aurait-il, dans un certain nombre de domaines, une réelle utilité… Mais l’expert aujourd’hui, c’est plus que ça. Son champ de compétence a largement dépassé celui de la technique stricte. Son champ d’intervention a accompagné en réalité l’élargissement de celui de celle-ci.

La « technique », en effet, à l’image de la religion autrefois a pénétré tous les domaines de la vie sociale. Il s’agit d’une explication des phénomènes, parfaitement extérieure aux êtres humains. Alors que les voies du Seigneur sont impénétrables, les secrets de la technique ne sont pénétrables que par les experts.

L’expert, est le « sésame ouvre toi » de tous les phénomènes car lui seul a la clé… ou sait où la trouver.

L’expert ne connaît qu’un seul égal,… le « contre-expert », lui-même expert, et lui seul habilité à aller à l’encontre du premier…. Ce qui est généralement le cas.

L’un et l’autre vont d’ailleurs de concert, sinon aux mêmes conclusions,… la vérité serait multiple ( ?).

TECHNIQUE ET MARCHANDISE

La marchandise a tout envahi, ou du moins est en passe de tout envahir, la technique prend le même chemin… et les deux font la paire.

Ainsi aujourd’hui, nous avons des experts en tout, y compris là où on les attend le moins. Certes, dans les domaines techniques, ce qui n’est pas choquant, et même logique ( encore que ! voyez la catastrophe AZF !), mais on en trouve aussi, et c’est beaucoup plus problématique dans les sciences moins exactes, en particulier dans les sciences sociales… Et c’est actuellement en économie que les experts « excellent ».

L’économie cette branche de la science sociale qui a toujours nourri un complexe d’infériorité à l’égard de ses « sœurs », les sciences exactes, a trouvé avec l’économie de marché le champs inespéré de la réalisation de ses fantasmes originels : la rationalité, l’objectivité,… bref la scientificité ( ?).

Le marché a fourni le substrat théorique, et pratique, de cette mutation inespérée. Ses mécanismes ont été érigés en lois universelles, incontestables et auxquelles chacun doit fidélité. Les experts sont les gardiens du temple de la marchandise, ils officient dans les médias et guident le « bon peuple » dans la juste voie. Leur parole est incontestable et ne saurait être contestée par le vulgaire,… entendez, vous et moi.

ET LA CITOYENNETE DANS TOUT CA ?...

Là est la vraie question.

Soyons clairs ! Si l’économie, se réduit aux mécanismes du marché et aux réflexes purement rationnels de l’homo économicus, alors, il n’y a plus place dans notre société pour le citoyen… C’est un peu comme si on demandait au peuple de se prononcer régulièrement sur l’intensité de la gravitation ou les fluctuations du champ magnétique terrestre.

Pourtant c’est exactement cela qui se passe.

D’un côté nous avons les experts porte paroles des économistes « officiels », et politiciens, qui expliquent doctement ce qui est, et ce qui devrait être. Leur qualité d’ « expert » interdit à quiconque de remettre en question leur diagnostic et leurs prévision. Ils savent, eux…

D’un autre côté nous avons le citoyen à qui on demande d’exprimer son opinion sur les mêmes questions traitées par l’expert.

Question : quel sens peut avoir l’opinion du citoyen face à la parole de l’expert. ?

De deux choses l’une, ou bien le citoyen et l’expert sont d’accords sur le diagnostic et les mesures à prendre,… et dans ce cas pas de problème ; ou bien ils ne le sont pas, et là se pose la question : « lequel des deux a raison ».

En principe dans une démocratie c’est le citoyen qui a le dernier mot. Or ce n’est pas du tout ce qui se passe dans la réalité.

Des exemples ? Le Traité Constitutionnel Européen rejeté par les citoyens manipulés par les experts et politiciens pour le faire adopter. Le système des retraites déclaré inadapté par les experts. Les services publics, déclarés non rentables par les experts. Les banques en faillites, sauvées par les experts financiers… etc,…etc

Autrement dit toute décision importante, engageant l’avenir de la vie sociale, les conditions de vie actuelles et celles des générations futures, sont entre les mains des politiciens et de leurs experts. Le citoyen qui n’est pas d’accord passe pour un imbécile et un incompétent. Son opinion est nulle et non avenue. Son opinion n’a de sens que si elle est conforme à l’avis des experts.

Autrement dit, ce ne sont pas les citoyens qui décident, mais les experts,… les élections n’étant qu’un prétexte pour donner l’illusion de la démocratie.

Ainsi, la réalité sociale est mise en « coupe réglée » par les experts. L’avis du citoyen n’a aucune espèce d’importance, puisqu’il ne sait pas,… seul l’expert sait. Or l’expert raisonne suivant les lois du système marchand : rentabilité, compétitivité et non bien sûr en fonction des besoins et aspirations de la population. De toute manière lui seul sait quels sont les besoins et les aspirations… à quoi bon les exprimer puisqu’elles sont intégrées dans les modèles mathématiques des experts ?

On peut désormais en conclure que la citoyenneté est morte, victime de la technicisation de la vie sociale, de la prise de pouvoir de fait de l’expert au détriment du citoyen et de la démission politique de celui-ci. La société, et ses mécanismes de fonctionnement, sont beaucoup trop complexes pour les laisser à l’appréciation du peuple. Celui-ci a besoin de personnes compétentes, d’experts qui sauront lui dire quels sont ses besoins et leurs limites et qui sauront prendre les décisions adéquates.

La démocratie est morte,… place au règne d’une aristocratie d’experts, de gens « compétents » qui sauront dire au peuple ce qui est bon pour lui… C’est d’ailleurs, exactement ce qui est entrain de se passer.

Mais surtout n’oubliez pas d’aller voter pour cette « élite »,… dans un système qui se veut démocratique les apparences de la légitimité doivent être sauves.

avril 2010 Patrick MIGNARD

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