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Publié par PM sur
Publié dans : #billet d'actualite

LES VERTS DE PLUS EN PLUS SOLITAIRES

 

 

Lorsque le nouveau paradigme a surgi et a réussi à s’imposer, quelques années après mai 68, il a été perçu par beaucoup de citoyens et de militants comme une bouffée d’air frais, s’intégrant parfaitement dans une critique globale du système capitaliste. L’analyse critique du système de production marchande s’enrichissait d’une nouvelle dimension qui allait prendre une place de plus en plus importante. Les études, constats et conclusions scientifiques faisaient de celle-ci quelque chose de sérieux, concret et non un fantasme post « soixante-huitard ».

 

Quand le sérieux des problèmes écologiques s’est imposé à toutes et tous, chaque organisation politique a essayé, avec pas mal de difficultés, de faire coïncider cette nouvelle question avec leurs programmes figés et prédigérés… dans un but purement électoraliste.

 

Le mouvement écologique, fractionné au début, privilégiant à juste titre la dimension politique s’est imposé de manière autonome. Il était porteur de nouveautés en matière de pratique politique, d’engagement personnel et collectif et d’une farouche volonté de rompre avec les pratiques politiciennes poussiéreuses et anti démocratiques des partis traditionnels. Leur faible représentativité nationale était compensée par l’importance des questions qu’ils soulevaient et étaient, de ce fait, pris au sérieux.

 

Ce mouvement, porteur d’espoir de changement, aussi bien dans les analyses que dans la pratique politique, a hélas dégénéré aussi vite qu’il était apparu. L’engouement pour ces questions et la place politique qui s’offrait, à celles et ceux qui en étaient les dirigeants, a conduit ces derniers à abandonner rapidement toutes les bonnes résolutions du départ et à se consacrer à faire carrière dans la politique de manière aussi scandaleuse et minable que leurs homologues des partis traditionnels.

 

Une bureaucratie politicienne, des clans se sont constitués et ont transformé l’écologie en un savoureux fromage susceptible d’offrir une promotion sociale sous les ors de la République à des personnes plus intéressées par leur carrière personnelles que par l’avenir de la planète (des noms ?).

 

C’est cette désastreuse situation que dénonce aujourd’hui Noël MAMERE et qu’il refuse, ce qui est tout à son honneur,  de cautionner plus longtemps. Cette dérive, on la constatait depuis longtemps,… aujourd’hui on en a une confirmation de l’intérieur même du parti.

 

Au crédit de ce mouvement et c’est la seule chose positive qui lui reste : le fait que certains de ses cadres soient capables de ruer dans les brancards et de dénoncer clairement la dérive du mouvement… chose rare dans les organisations politiques.

 

Mais qui peut désormais faire confiance aux « écologistes » ?

 

30 septembre 2013

VERTS SOLITAIRES
Publié par PM sur
Publié dans : #billet d'actualite

EXISTE-T-IL UN PROBLEME ROM ?

 

La réponse est bien évidemment non !

 

Imaginons un instant que l’on réponde oui !... Quelle en est la signification ? Simplement qu’il existe, chez les Roms, une spécificité qui rend cette population incompatible avec le reste de l’humanité.

 

Quelle serait la nature de cette spécificité ? Pour répondre, nous n’avons pas trop le choix. En effet, vu sa globalité puisque touchant l’ensemble d’une population, elle ne peut-être que de nature biologique, congénitale, génétique. Autrement dit, les Roms seraient une population particulière qui génétiquement serait orientée vers le crime, le délit, le vol, la rapine et serait fondamentalement asociale. De là à en conclure qu’il s’agit d’une race particulière, voire d’une sous humanité dont il faut se méfier et qu’il faut exclure, il n’y a qu’un pas qui, à une autre époque a été franchi, pour les Roms, les Tziganes, les homosexuels et les Juifs.

 

Dire aujourd’hui qu’il y a un « problème Rom » correspond à une autre époque à dire qu’il y avait une « question Juive ».

 

On sait où mène ce genre de conception.

 

Il est aujourd’hui dramatique et terriblement dangereux que le discours politicien, par des raccourcis aussi aberrants que scandaleux, en arrive à accréditer la thèse de l’existence d’un « problème Rom ». Dés lors, tous les dérapages sont possibles, et l’on sait par expérience, qu’en période de crise, de désarroi de l’opinion publique et d’impuissance des politiciens à répondre positivement aux aspirations de celle-ci, les processus qui peuvent s’enclencher, même s’ils sont insignifiants au départ, peuvent aboutir à des catastrophes.

 

Le Front National – sans véritable programme politique, économique et social - qui surfe gaillardement sur tous les soubresauts et désillusions provoqués par la crise,  pas du tout gêné par l’utilisation d’arguments irrationnels, jette de l’huile sur le feu et oriente l’opinion publique sur une voie chaotique et sans issue. Sa démagogie, qui a besoin de boucs émissaires, n’a qu’un seul objectif : le pouvoir.

 

Les autres partis politiques, bien incapables de résoudre les véritables problèmes qui sont sociaux et d’intégration, se laissent entraîner dans cette logique dangereuse. La proximité des échéances électorales ne peut que relancer les surenchères démagogiques et les dérapages…

 

Nous savons par expérience historique qu’il y a une ligne rouge à ne pas franchir… Soyons vigilants.

 

 

24 septembre 2013

EXISTE-T-IL UN  PROBLEME ROM ?

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