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Publié par PM sur
Publié dans : #billet d'actualite

Billet d'actualité .................................................................................................

 

L’EMPLOI ET LA CROISSANCE

 

. "Ma priorité, c’est l’emploi ; mon cap, c’est la croissance"

 

C’est, à mes yeux, la phrase-clef de la longue intervention télévisée de F.HOLLANDE. Non pas qu’elle énonce quelque chose de nouveau – la Droite est dans la même problématique - mais elle recèle toute l’étendue du dilemme impossible de tout gestionnaire de ce système économique.

 

L’emploi est la priorité parce qu’il constitue dans le système du salariat la condition indispensable pour créer et maintenir le tissu social, autrement dit la paix sociale. Tous les politiciens qui veulent durer au pouvoir (ce qui est leur unique objectif), le savent et, de ce point de vue, ont raison.

 

La croissance, dans ce système est effectivement la clef de l’emploi, mais en est aussi la conséquence… Sauf que le problème est : « qui dit croissance dit production ». En soit la production ne serait pas – techniquement - un problème,… mais dans ce système la production n’a de sens que si elle trouve un marché pour s’écouler. Or, qui dit marché dit compétitivité, donc rentabilité, donc maîtrise des coûts,… et dans ces coûts il y a les conditions sociales de la production : le salaire, les conditions de production (temps, rythme) et la protection sociale.

 

Relancer la croissance c’est donc, actuellement, se donner les moyens d’accroître la productivité, d’abaisser les coûts … et donc de fragiliser l’emploi (faciliter les licenciements, limiter les salaires et la protection sociale).

 

Est-ce possible ? Oui, l’Angleterre et l’Allemagne l’on fait, au prix d’une dégradation des conditions sociales de la production… leurs indicateurs économiques sont satisfaisants (croissance, exportations), leurs indicateurs sociaux catastrophiques (salaires, précarité des emplois, protection sociale, retraites).

 

Rappelons pour bien comprendre que l’emploi n’est pas un droit, mais seulement une condition dictée par les lois du capitalisme dont le premier objectif est la valorisation du capital, c'est-à-dire la rémunération des actionnaires (dividendes). L’emploi, donc la distribution des salaires, n’est qu’un effet collatéral des nécessités de la production capitaliste.

 

Ceci explique la farouche volonté du MEDEF de vouloir détruire la législation du travail, le salaire minimum et tout ce qui se rattache aux conquêtes sociales des salariés. Ceci explique également la capitulation des syndicats qui, pour sauver les apparences de la combattivité, sacrifient la critique fondamentale qu’il faudrait faire de ce système mortifère et anti social.

 

Les « socialistes » et leurs alliés, les « pseudo-écologistes » sont pris dans ce piège et en tant que gestionnaires ne pourront que céder aux exigences du capital.

 

Inverser la courbe du chômage ne pourra se faire qu’à ce prix.

 

30 mars 2013

 

 

L'EMPLOI ET LA CROISSANCE
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ESPOIR

 

 

Il y a toujours eu deux formes d’espoir : l’espoir actif et l’espoir passif.

 

L’espoir passif est fondé comme l’adjectif l’indique sur une attitude attentiste, elle-même fondée sur une croyance que « les choses vont se faire », que celles et ceux qui sont au pouvoir, aux responsabilités vont « trouver une solution » ; « il faut leur faire confiance, à eux et aux institutions ». Cet espoir est évidemment entretenu par les politiciens qui nous font croire que le système politique en place permet au peuple de choisir son avenir alors que manifestement tout est fait pour que rien ne change.

 

Ce sont ces mêmes adeptes de l’espoir passif qui, au bout de la déception et de l’impuissance citoyenne se rallient aux pires solutions, celles qui consistent à vouloir un Etat fort et un guide. Ce sont elles et eux qui constituent, même si au départ ils ne le souhaitent pas, le socle sur lequel s’installe le fascisme. L’extrême droite et notamment en France, le Front National, l’ont bien compris.

 

Celles et ceux qui disent que, dans l’Histoire, les choses se sont arrangées, que l’on a évolué, n’oublient qu’une seule chose,… c’est que les changement se sont fondés, non pas sur une attitude attentiste, un espoir passif, mais sur l’engagement de femmes et d’hommes qui ont matérialisé par l’action leurs espoirs, qui ont jeté les bases d’une société nouvelle.

 

L’espoir actif est fondé sur une conscience claire de la situation qui peut se résumer ainsi: le capitalisme ne fonctionne que pour une minorité qui s’est donné les moyens institutionnels d’empêcher tout changement économique et social.

 

Dés lors, l’engagement politique, et véritablement citoyen, consiste, à ne pas tomber dans le piège des promesses et de l’alternance au pouvoir des partis politiques traditionnels, mais à mettre en œuvre une véritable action alternative qui permette de reconstituer un nouveau tissu social fondé sur de nouvelles valeurs, de nouveaux échanges, une véritable solidarité.

 

L’espoir n’est alors plus une simple aspiration fumeuse, mais au contraire un puissant moteur pour l’action, une manière de s’autonomiser, de se regrouper, de s’entraider, de construire, d’explorer des horizons nouveaux dans le champ des relations sociales.

 

Ce n’est pas un hasard si, aujourd’hui, ces vieux réflexes coopératifs, autogestionnaires refont surface dans nos systèmes économiques décadents : des coopératives se créent, des circuits courts s’établissent,…

 

L’espoir ne peut pas nous être apporté par celles et ceux qui nous ont toujours trahis ; il doit être à la fois le moteur et le produit de notre propre engagement.

 

 

27 mars 2013

 

 

ESPOIR
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L’IMPASSE

 

Sérieusement, qui peut encore croire que nous soyons sur la voie de la résolution des problèmes économiques qui se posent aujourd’hui en France,… et de manière plus générale en Europe et dans le monde.

 

Pour ne s’en tenir qu’à la France, l’arrivée du Parti Socialiste et de ses alliés au pouvoir montre, s’il en était encore besoin, qu’il n’y a fondamentalement aucun changement par rapport au pouvoir sarkozyste et qu’il n’y a aucune stratégie à long terme, bref aucune politique pour sortir de la situation actuelle. Le pouvoir en place se place dans la même problématique que le pouvoir précédent : dépendance à l’égard de l’Europe, dépendance à l’égard des marchés financiers, logique d’austérité pour … pour quoi d’ailleurs ?... Bref, une stricte continuité.

 

La classe politique, dans son ensemble est totalement décalée par rapport à la réalité économique et sociale. Elle vit en vase clos dans un isolement volontaire, seulement perturbé par ses querelles internes et les affaires sordides. Elle ne voit pas la tension sociale qui monte, l’extension de l’exclusion, une forme de désespérance qui s’aggrave.... Elle travaille sur des schémas économiques d’avenir complètement irréalistes : la croissance, la réduction de la dette, le chômage,… Plus rien n’est maîtrisé ! Sa seule « solution » : l’austérité.

 

L’extrême droite est à l’affût et prospère, comme à son habitude, sur le fumier de la crise. Sa démagogie trouve un terrain favorable dans l’incertitude et la morbidité ambiante. Jusqu’à quand sera-t-elle loin du pouvoir ?

 

La « gauche de la gauche », hormis un discours radical, n’offre en fait aucune alternative. Elle se dit prête au pouvoir,… mais pour quoi faire ? Le pire, pour le Front de Gauche, serait de se trouver en situation de pouvoir. On a eu un spécimen de ce genre de déclaration et de positionnement : le discours d’un Montebourg avant et  la faillite de sa stratégie après!

 

En France comme en Europe, c’est l’impasse. Accéder au pouvoir dans le cadre des institutions existantes, sans projet de dépassement des mécanismes du système dominant, c’est se mettre en situation de le gérer, autrement dit d’appliquer des mesures qui n’ont pas pour but de changer les rapports sociaux et agir dans l’intérêt général, mais répondre aux intérêts du capital… c’est exactement ce que font tous les Etats européens,…toutes tendances politiques confondues.

 

La stratégie de changement se décline d’une autre manière, en développant des actions nouvelles. Cette stratégie est absolument étrangère aux organisations politiques officielles. Cette stratégie apparaît et se développe dans les mouvements alternatifs en France, en Espagne (voit lien), en Grèce, en Argentine,…

 

Là est probablement la voie du vrai changement.

 

25 mars 2013

L'IMPASSE

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